Franklin / Artificial Light (2011)


Le Bandcamp
Le label Wool Recordings

Etre un autre pour mieux se réinventer : utopie schizophrénique ou geste de survie ?

C'est ainsi qu'est né Franklin en marge du projet Double U; Au départ comme un désir de liberté et d'affranchissement. Ainsi sortait en 2009 Every Now And Then, disque de pop électronique aux réminiscences West Coast, doucement psychédélique.

Là ou les albums de Double U creusaient un sillon post folk teinté d'électronica intimiste et sombre, Franklin se tourne vers la lumière sous toutes ses formes. La lumière, artificielle ou solaire, est inaliénable. Elle donne vie aux objets, nous dévoile la réalité sans jamais se révéler elle même. Il y a cette même envie dans Artificial Light. S'amuser, se jouer des codes, ne pas sombrer dans la caricature, échapper a toute catégorisation.

Ce rêve d'hybridiation se retrouve dans la musique de Franck Rabeyrolles depuis toujours. A première vue ce disque pourrait passer pour un disque de pop électronique synthétique, mais c'est au coeur des morceaux qu'on appréciera la versatilité du style Franklin, les ruptures rythmiques, leurs jeux d'ombre et de lumière, véritable jeu de cache-cache.

Interludes flottants, dissonances synthétiques et guitares texturisées : les morceaux se livrent à travers leurs différentes strates, laissant un jeu de lumières s'installer à travers des prismes saturés de couleurs.

Si l'on s'attarde sur "The AhAh theory", premier morceau de l'album, il exprime à lui seul un rapport ironique et ludique à la Pop et au R'nb, avec une dynamique déstructurée faussement dansante, alors qu'un peu plus tard "Oslo in August" décrit de façon plus littérale un état d'hypnose que produit la beauté sidérante d'une ville. "Animal tv show" nous fait onduler sur l'étonnante lassitude générée par un écran de télévision, et "Cats in the flat" raconte le ballet fugace de chats dans un appartement au crépuscule.

Là ou Every Now And Then invitait au roadtrip cinématographique en faisant défiler des paysages sonores nostalgiques, Artificial Light nous convie à un jeu plus pictural de miroirs et de facettes pour une expérience sensorielle et rythmique unique.

Date à la Gaieté Lyrique le 23 octobre


Musique :



Remix de "Animal Tv Show" par Standar



Presse :

La Blogothèque: "Des essais qui traversent plusieurs frontières entre la pop et l’électronica [...] Une musique qui suggère, défriche, suit son propre de chemin. Pas de refrain entêtant, mais des instants auxquels on se raccroche et qui dessinent une griffe"

Gonzai: "Il y a décidément quelque chose dans la musique de Franklin qui plaide pour le voyage : sa pop éthérée exsude les vastes paysages désertiques du bout du monde"

Tsugi: "Empruntant cette nouvelle identité, Franklin ne se fait pas plus gai mais délaisse les sonorités électroniques pour s'aventurer plus avant en terre folk pop planante"

Les Inrocks: "Même un homme solitaire, quand il est à ce point aux ordres d'une délicieuse schizophrénie entre lumières pop et méandres expérimentaux a parfois le droit de se séparer"

Clark : "Notre ami originaire de Montpellier n'en finit pas d'enchanter par sa pop/folk minimale qui évoque autant Nick Drake que les Beach boys"

Web :

"Une sorte de dream-pop où les rêves peuvent aussi bien se révéler hachés, agités, que placides et bucoliques" (Les Inrocks)

"Une musique d’un extrême raffinement et d’une grande sensibilité, retour en grâce" (Tsugi)

"L’album est un doux mélange d’indie-pop, de folk et d’électronique, syncrétisme de ses influences" (Longueur d'Ondes)

"Double U donne vie à Franklin à l’univers beaucoup plus pop, lumineux et léger" (Mowno)

"Subtilement orchestré, aux arrangements enchanteurs, solaire, californien Franklin se joue d'une pop mineure pour éclairer nos matins" (Down Tempo)

"La lumière qui en jaillit est artificielle, intérieur oblige, mais elle n’en est pas moins éclatante" (Benzine Mag)

"Artificial Light regorge d'idées" (Froggy)

"Un album où l’outil électronique est au service du contemplatif, ligne de flottaison de l’artiste qui sait donner à sa musique un effet ondulatoire marquant" (Publikart)

"Un album d'expérimentations où funk groove soul & électronica fusionnent en kaléidoscope" (Ritournons)

"Ruptures rythmiques, interludes flottants, dissonances synthétiques et guitares texturisées, Franklin compose des morceaux fantaisistes, fragiles et lumineux ou l’électronique est un moyen et non une fin" (Stereo Music Connection)

"Quatorze éclairs de génies au pouvoir addictif" (Ground Control To Major Tom)

"Artificial Light est une invitation au voyage, à la contemplation. Cet album fait s’accoupler pop et electronica et le bébé nous émerveille" (Rock It To The Moon)

"Une musique se baladant entre l’électronica et l’indé avec un petit côté psyché" (You Are Here)

"Une musique éthérée, qui vous prend par la main et vous emmène en voyage" (Chroniques d'A)

"La rêverie et le doux-amer inhérents à la plupart des chansons font le charme d'un opus qui ne se livre pas de suite" (Muzzart)

"Musique acoustique/musique électronique, solitaire/bien entouré, artiste/patron de label : Franklin a fait de la schizophrénie une attitude productive et féconde. Bien lui en prit" (Press On)

"Un doux mélange électro-pop" (Electro Pepere)

"Artificial Light irradie une saine douceur avec ses 14 chansons entre folktronica et pop bricolo du meilleur cru" (Colette)

Track by track : Pop News

News : Infos Jeunes, My Good Zik, Muzik Please, Pop News, La Quenelle Culturelle, People's Rag, Crystal Frontier

Concours : Publikart, Allomusic, Pop News

Interview : Chroniques d'A, JDAS, La Grande Dépression